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Произведения 1851-1852 годов

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Первый авторГерцен Александр Иванович
Издательство[Б.и.]
Страниц51
ID4852
Аннотация
Кому рекомендованоХудожественная проза
Герцен, А.И. Произведения 1851-1852 годов : Сборник рассказов / А.И. Герцен .— : [Б.и.], 1852 .— 51 с. — Проза .— URL: https://rucont.ru/efd/4852 (дата обращения: 02.05.2024)

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СОДЕРЖАНИЕ Dêdicace Посвящение (перевод) Le peuple Russe et le socialisme Русский народ и социализм (авторизованный перевод) Поврежденный <Беру вас в судьи...> (перевод) An die Redaktion der "Neuen Zürcher Zeitung" В редакцию "Neuen Zürcher Zeitung" (перевод) DÉDICACE (A NICOLAS OGAREFF) la vie. <...> Nous entrâmes ensemble dans Nous marchions sans crainte, la tête haute, le cœur plein de feu, nous n'êtions pas avares de nous-mêmes, nous rêpondions à chaque appel, nous nous abandonnions avec franchise et en entier à chaque entraînement. <...> La route choisie par nous n'êtait pas facile, mais nous ne l'avons jamais dêlaissêe; blessês, brisês nous marchions -- et nul ne prit les devants sur nous. <...> Je suis arrivê, moi... non au but, mais là où commence la descente, et je cherche ta main, afin de nous en aller ensemble, comme nous sommes venus, et te souriant avec tristesse, te dire en te pressant cette main: "Ami, voilà tout!", car je n'attends rien pour moi, rien ne m'êtonnera, ni me rêjouira profondêment. <...> J'ai acquis tant de foice d'indiffêrence, de rêsignation, de scepticisme, je veux dire, tant de vieillesse, que je survivrai à tous les coups de fatalitê, quoique je n'aie ni le dêsir de vivre longtemps, ni celui de mourir demain. <...> Je ne la provoque, ni la fuis -- et cela parce que je suis vieux. <...> En veux tu encore la preuve: je ne trouve en moi ni l'ênergie, ni la fraîcheur nêcessaires <...>
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А. И. Герцен Произведения 1851-1852 годов А. И. Герцен. Собрание сочинений в тридцати томах. Том седьмой. О развитии революционных идей в России. Произведения 1851-1852 годов М., Издательство Академии Наук СССР, 1956 Дополнение: Том тридцатый. Книга вторая. Письма 1869--1870 годов. Дополнения к изданию. М., Издательство Академии Наук СССР, 1965 OCR Бычков М. Н. СОДЕРЖАНИЕ Dêdicace Посвящение (перевод) Le peuple Russe et le socialisme Русский народ и социализм (авторизованный перевод) Поврежденный <Беру вас в судьи...> (перевод) An die Redaktion der "Neuen Zürcher Zeitung" В редакцию "Neuen Zürcher Zeitung" (перевод) DÉDICACE (A NICOLAS OGAREFF) la vie. J'avais treize ans lorsque je te rencontrai. Tu êtais plus jeune d'une annêe. Nous entrâmes ensemble dans Nous marchions sans crainte, la tête haute, le cœur plein de feu, nous n'êtions pas avares de nous-mêmes, nous rêpondions а chaque appel, nous nous abandonnions avec franchise et en entier а chaque entraînement. La route choisie par nous n'êtait pas facile, mais nous ne l'avons jamais dêlaissêe; blessês, brisês nous marchions -- et nul ne prit les devants sur nous. Je suis arrivê, moi... non au but, mais là où commence la descente, et je cherche ta main, afin de nous en aller ensemble, comme nous sommes venus, et te souriant avec tristesse, te dire en te pressant cette main: "Ami, voilà tout!", car je n'attends rien pour moi, rien ne m'êtonnera, ni me rêjouira profondêment. L'êtonnement et le bonheur sont bridês en moi par les rêminiscences du passê, par les craintes de l'avenir. J'ai acquis tant de foice d'indiffêrence, de rêsignation, de scepticisme, je veux dire, tant de vieillesse, que je survivrai а tous les coups de fatalitê, quoique je n'aie ni le dêsir de vivre longtemps, ni celui de mourir demain. La fin viendra par hasard sans conscience, ni raison, comme le commencement. Je ne la provoque, ni la fuis -- et cela parce que je suis vieux. En veux tu encore la preuve: je ne trouve en moi ni l'ênergie, ni la fraîcheur nêcessaires pour entreprendre un nouveau travail et involontairement l'idêe sênile de rassembler tout ce que j'ai êcrit dans un seul livre s'est prêsentêe а moi. Une partie de ce qui nous soudait si intimement s'est enfouie dans ces feuilles êparses et oubliêes et tu l'y retrouveras plus jeune, plus sonore qu'en moi-même. Je t'offre ces feuilles. Pour toi elles auront un double sens, comme les tombes que nous rencontrons dans un cimetière et sur
Стр.1